Carine au micro, entre art et engagement

Khanh Linh, participante au Parcours à la citoyenneté mondiale de Katalizo a interviewée l’artiste Carine au micro. Cette musicienne a partagé son art au Forum social mondial des intersections et au 3e Fusionarium de Katalizo.

Carine est artiste et compositrice, ses musiques voyagent entre jazz, soul, gospel, hip-hop et R&B. Elle a commencé sa carrière très jeune, juste après le secondaire. Si c’était juste pour s’amuser au début, elle a fini par en faire une véritable activité professionnelle au fur et à mesure du temps. D’abord car elle aime profondément être sur scène, cela donne la liberté d’être soi-même et tout y est autorisé. Puis, au fil des propositions de rémunération, sa pratique s’est renforcée, avec ce désir de le faire de mieux en mieux.

Sa musique est principalement sur les thèmes de la vie et des relations humaines. Elle cherche à valoriser l’être humain, à encourager les liens sains entre les personnes.

Participation au Forum social mondial des intersections

Carine avait déjà pris part à une activité organisée par Katalizo pendant l’été 2025 : le Forum social mondial des intersections. Invitée par Carminda, organisatrice de l’événement et elle-même artiste, ce qui a naturellement facilité leur collaboration, l’expérience était positive, malgré une météo très froide pour un début d’été.

Participation au Fusionarium

Le 27 novembre 2025, elle a participé de nouveau à un événement de Katalizo, cette fois au Fusionarium. Cet événement immersif, qui mêle créations artistiques, activités participatives et moments musicaux, vise à imaginer des solutions contre le racisme et à renforcer les liens entre les personnes.

À la question du rôle de l’art dans les événements, elle remarque qu’: « Aucun événement sur terre se déroule sans musique, même dans les centres commerciaux, il y a de la musique. »
La musique, selon elle, crée l’ambiance et relie les gens : « C’est le fil conducteur de l’émotion de l’événement. »

Un art ancré dans des valeurs

À propos de ce qui porte sa démarche artistique, elle confie :

« Je fais en sorte de représenter la musique africaine du mieux que je peux. Parce qu’en Afrique, on fonctionne en groupe : la mentalité africaine, c’est le groupe. Donc quand je monte sur scène, j’ai conscience que je représente un continent, pas seulement un pays. »

Pour elle, monter sur scène, c’est aussi une responsabilité :
« J’essaie de dire des choses qui font du sens et qui vont toucher les gens, parce que je pense que monter sur scène c’est comme une vitrine. Ce n’est pas juste danser et avoir du fun : il faut qu’on apprenne quelque chose, qu’on se mette d’accord sur des valeurs et des façons de faire qui mettent en valeur toute l’humanité. C’est ça qui m’intéresse. »